1) La médecine enseigne une fausse doctrine sur la nature de la maladie

En effet, la médecine considère la maladie comme une entité. On dit que la maladie attaque, agit sur certains organes, les détruit, se retire. résiste au traitement, change de forme etc. On considère la maladie comme un ennemi à abattre, un ennemi qui vient du dehors, un ennemi qui circule librement dans l'air (microbes, virus etc).

C'était exactement la conception ancestrale de l'homme des cavernes, selon laquelle la maladie était une entité mystérieuse, de mauvais esprits démoniaques, qui attaquaient sans raison. et qu'il fallait exorciser.

D'ailleurs, les plus hautes autorités médicales avouaient que la nature de la maladie était, pour eux, un grand mystère. Qu'est ce que la maladie ? On l'ignorait, mais on n'hésitait pas à traiter les malades ! Est-ce honnête?

Pour savoir quelle est la nature essentielle de la maladie, nous n'avons qu'à revenir vers les faits de la physiologie. Prenons l'exemple de la diarrhée. Quand on consomme un plat de salade, celle-ci est digérée et se transforme en tissus vivants. Par contre, quand on ingérait un champignon vénéneux, le corps, ne pouvait l'utiliser, le rejetait en faisant une diarrhée.

On voit tout de suite que la maladie est une action, non pas d'entités morbides extérieures, mais du corps même, pour se désintoxiquer. La maladie est une action vitale, dont le but est de désintoxiquer, de purifier, de réparer.

Pour prouver que la maladie était un effort de désintoxication et de récupération, les expériences suivantes furent réalisées :

On donna à des personnes des médicaments, choisis dans la pharmacopée, et l'on put produire en elles toutes les maladies de la nosologie médicale.

C'est ainsi que selon les paroles mêmes du docteur Russell T. Trall : - Une combinaison d'alcool et de quinine donnait la fièvre, - le calomel, l'opium et le nitre donnaient la typhoïde ou le typhus, - la gomme-gutte, l'antimoine et l'ipéca donnaient le choléra, - l'huile de ricin, le sel de magnésie et une centaine d'autres médicaments, dits cathartiques, donnaient la diarrhée, - la lobélie, le tabac et d'autres médicaments donnaient le vomissement.

Mais le vomissement, la diarrhée, ne sont-ils pas des efforts de l'organisme pour expulser les poisons ? pour se purifier ?

Par conséquent, la maladie purifie l'organisme, le désintoxique, l'assainit et le répare. Lutter contre elle, - et c'est bien la pratique médicale - est une grave erreur. La maladie est une action correcte, utile et bienfaisante.

De plus, la force de la maladie n'est autre que celle du corps lui-même.

En partant des théories médicales, on ne pouvait pas expliquer pourquoi :

a) c'était toujours les plus vigoureux qui faisaient les symptômes les plus violents,

b) et c'était encore eux qui se rétablissaient le plus vite.

A cet effet, on remarquera que les vieux, en général, ne font qu'une petite fièvre, tandis que les jeunes une forte fièvre. C'est là un indice de leur vitalité.

La preuve est ainsi faite que la maladie est l'action du corps même. Elle peut être aiguë ou chronique.

D'autre part, la paralysie, la cataracte, etc, ne sont pas vraiment des maladies, mais des dégénérescences, des destructions, souvent irréversibles.

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